WAS: World Association for Sexual health
www.worldsexology.org
Fédération européenne de sexologie
www.europeansexology.com
Agnès Camincher
sexologue
Avenue Léopold-Robert 64
CH-2300 La Chaux-de-Fonds
Tél: +41 79 307 22 13
acamincher@bluewin.ch
Centre Médical de la Côte
Rue du Petit Berne 14
CH-2035 Corcelles-Cormondrèche, Neuchâtel
Tél: +41 79 307 22 13
acamincher@bluewin.ch
Titres
Pourquoi je suis venue à la sexologie ?
Je suis issue d'une famille dont les origines vont de l'Ukraine à la Suisse, en passant par Paris, où je suis née, et le nord de la France. Cette famille est marquée par des histoires passionnantes mais aussi tragiques, voilà pourquoi la Vie me semble tellement précieuse.
Voilà pourquoi je la vis intensément !
Pas étonnant que j'aie travaillé comme sage-femme hospitalière puis indépendante.
La Vie, je participais de son jaillissement.
Pas étonnant non plus que j'aie quatre enfants, dont deux filles adoptives nées dans de lointaines contrées.
Le goût pour la sexologie est venu naturellement après l'obstétrique, dans le prolongement de mon intérêt pour ce qui peut nous relier, l'intimité et la sexualité.
Après la sexologie clinique, la sexoanalyse m'a passionnée, et cela continue d'ailleurs.
Elle aide efficacement à résoudre les problèmes sexuels.
Mais aussi, elle appartient à ce courant qui considère chaque être humain comme unique, loin des schémas de thérapies stéréotypées.
La Vie, c'est aussi la musique, dans laquelle j'ai baigné depuis l'enfance et qui continue de tenir une grande place, par la pratique du piano, du chant, mais aussi mon goût de la découverte.
La musique, les arts en général, nous relient les uns aux autres et avec le plus profond de notre humanité. Les parallèles entre la sexualité et la musique sont fascinants. La pratique musicale demande dépassement du contrôle pour qu'émerge la musicalité, c'est-à-dire les émotions fortes et parfois subtiles.
Et la philosophie dans tout cela ? Il me fallait organiser un peu mes pensées, et approfondir mes questionnements sur le désir, la sexualité.
Elle m'est très utile dans ma pratique professionnelle. Non pas qu'il s'agisse de compliquer les suivis des patients, pas du tout.
Au contraire, elle permet la clarification. Dans une société qui tend à favoriser la confusion, il me semble que mes patients en bénéficient.
La vie, ce sont aussi des projets.
Et ils sont nombreux, en particulier dans l'écriture.
A la suite de conférences, d'un mémoire soutenu à Paris, je travaille actuellement, entre autres choses, à la rédaction d'un ouvrage sur le sujet érotique, tout un programme !
Voici quelques sujets ou thèmes qui peuvent être abordés lors des consultations individuelles ou en couple...
Consultations en cabinet
Consultations en ligne
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Conférence à venir
Conférences récentes
PRESENTATION POUR LA JOURNÉE DES DOCTORANTS
Université de Neuchâtel, IPE
15 décembre 2023
Communication d’Agnès Camincher: « Significations du désir : panorama en sexologie et analyse d’entretien »
CONFERENCE AUX NOUVELLES RENCONTRES EN SEXOANALYSE
« La sexoanalyse dans le monde contemporain »
Paris Sorbonne Nouvelle 17 et 18 nov. 2023
« Regard critique sur les anxiétés sexuelles, nouvelle proposition », conférence d’Agnès Camincher
RÉSUMÉ: A l’époque où Claude Crépault et son équipe posent les bases de la sexoanalyse (années 1980), les enjeux implicites des recherches sur le sexuel et de la clinique sont la conquête de la liberté en acte, alors que celle-ci se confirme en droit et en matière de mœurs. Quarante années plus tard, en Occident, la question de la liberté individuelle est toujours d’actualité, cependant que d’autres problèmes ont surgi, comme la mise au jour de la très forte prévalence des violences sexuelles réelles ou symboliques au cœur des biographies des patientes et patients, ou reçues en héritage.
La présentation d’Agnès Camincher consistera dans un premier temps à montrer que certaines anxiétés sexuelles, telles qu’elles furent conceptualisées, étaient situés dans leur contexte historique et culturel. Puis, sera présentée une proposition d’un nouveau type d’anxiété, qui sera développée dans une forme de « complexe », avec les fondements sexoanalytiques, et illustrée cliniquement.
CO-ORGANISATION DE CONGRES
« La sexologie, un métier à risques ? »
18 et 19 novembre 2023 à Bruxelles (ULB)
https://cifrase.com
Médias
Conférences, cessions publiques
Conférences passées
Le documentaire de Justine Pluvinage a beau être explicite, flirter avec le vulgaire sans y plonger complétement, il a le mérite de susciter la discussion. La réalisatrice annonce d’emblée ses intentions: après une rupture amoureuse, elle veut « baiser » en quantité – plutôt qu’en qualité –. Pour ce faire, elle se rend à New York caméra au poing, dans le but d’être le personnage central de son film. Sur ce point, c’est un échec. Dans le film, sa propre expérience s’avère en retrait, quitte à nous faire douter de son investissement. En revanche, ses partenaires, interviewés juste après l’orgasme crèvent l’écran. Dans une sexualité a priori sans affect, ils évoquent leurs émotions, leurs interrogations avec sensibilité. Il est question d’amour et d’impossibilité à aimer, de jalousie. Un documentaire qui plait ou qui déplait, mais ne laisse pas indifférent. La réalisatrice ne remplit pas l’objectif énoncé, mais le spectateur en sort gagnant et New York est toujours si photogénique !
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/44420_1
Agnès Camincher, modératrice de l’Antropo’café du 10 mai 2019, à l’Université de Neuchâtel.
L’été arrive, et avec lui le plaisir retrouvé de se plonger dans les livres demeurés sur notre table de nuit, faute de temps.
Ouverture magistrale à l’imaginaire, la lecture nous conduit sur des sentiers inexplorés, à la rencontre de nous-mêmes.
Un jeu de cache-cache avec Eros…
Une jeune physicienne turque participe à un séminaire de recherche international sur une île des Caraïbes. Très vite, elle prend ses distances par rapport à ses ennuyeux collègues. Sa rencontre avec un homme insulaire, laid et pauvre mais à la sensibilité et à l’intelligence hors norme la bouleverse. Cela la conduit dans les recoins de cette île de contrastes, et dans les tréfonds de son existence aux angles douloureux. Ici, le désir est force, sensualité et souffrance et il emmène le lecteur dans une lecture irrépressible dont il ne peut ressortir que profondément chamboulé. A lire très vite, pour se convaincre grâce à la fulgurance de cette écriture, s’il était encore nécessaire, que le désir a pour foyer l’imaginaire.
...sur les flancs Nord de la Mer Noire, enveloppée de soleil en été. Ses façades portent les traces visibles d’un passé glorieux et déchiré.
La vie politique y demeure incertaine. La défaillance de l’économie est durable. La corruption s’avère aussi arachnéenne que l’éradication en est difficile.
Dans des trains poussifs et inconfortables, les cartes sont battues entre jeunes gens. Les provisions se partagent avec les voisins. La drague douce fait rougir délicatement les pommettes des jeunes femmes.
A la sortie des bus bondés et inconfortables, les hommes tendent la main aux femmes. Certains portent leur panier au marché.
Sur les terrasses s’écoulent les couplets de Brassens et de Trenet. Sous les platanes et les acacias, la foule du soir est animée et sereine. Les tenues de sport unisexes se font rares ; elles sont l’apanage des touristes. Les toilettes sont féminines, les coiffures et le maquillage à l’avenant. A l’opéra, l’élégance est de mise. Les robes de soirée démodées contribuent au parfum d’éternité qui se dégage des tentures rouge et or.
Ici, la galanterie n’est pas une menace, encore moins un harcèlement. Dans une société où les femmes sont partout à la manœuvre, elle n’est pas non plus perçue comme soumission. On est loin des théories néo-féministes sur le sexisme ambivalent qui étiquettent et dégradent le charme et la différence.
A Odessa, l’altérité la plus désirable est un trésor précieux où Eros vient puiser avec subtilité.
Agnès Camincher (août 2017)
Musée d'art contemporain de Montréal, E. Alleyn, un artiste multiple.